samedi 15 octobre 2011

Est-il l'heure ?

Exceptionnellement nous pouvons répondre : oui. 
D point C est donc citoyen d('h)onneur d'ordres – interrogatifs – du TDQ.
Vive Protag !


L’heure de la question

David Christoffel

Est-ce que vous savez vaincre votre réserve ?
À quoi vous voulez bien vous fier pour vous tenir en équilibre ?
Est-ce que vous savez faire quelque chose mieux ?
Pouvez-vous imaginer que ça a quelque rapport avec votre calme relatif ?
Sauriez-vous seulement dire relatif à quoi ?
D’abord, comment pouvez-vous savoir si vous avez plus l’équilibre ?

Dans quelle circonstance faites-vous surtout attention à pas tomber dans le creux de tout ça en terme de grande cause ?
Après les précautions pour ne pas tomber avant la question, qu’est-ce que vous dites qui est le plus important ?
Sinon, pourquoi vous voulez toujours vous donner l’impression de mentir quand vous parlez en général ?
Est-ce qu’il faut parler en général pour dire ce qu’on fait de mieux ?
Mais qu’est-ce qui fait bien de n’avoir aucune chance d’avoir la moindre pertinence ?
À quel point vos généralités sont pour ça mieux légères que les autres ?
Ou à quel moment pensez-vous préférable d’y revenir ?
Est-ce que vous considérez, de ce point de vue-là, que vous vous équilibrez assez bien vous-mêmes ?

Combien d’énergie vous pensez pouvoir produire maintenant ?
Est-ce que c’est plus ou moins que deux boîtes de médicament ?
Sachant que les médicaments sont la 7ème cause de mortalité en Suède, quand est-ce que vous arriverez à dire ce que vous préférez si vous ne faites pas des choses volontaires plus souvent que certaines choses automatiques ?
Est-ce que les compléments alimentaires que vous prenez sont en proportion de la perte de valeur nutritionnelle des aliments ou du rythme de vos non-réponses ?
Et pensez-vous que le renforcement de la sécurité alimentaire générale permettra l’empoisonnement nécessaire complet à l’équilibre des espérances de vie ?
Sous combien de temps pensez-vous que l’humanité est une question ?
Sur une échelle de 1 à 9, combien la Suède vous paraît-elle exemplaire ?
Et d’une manière générale, est-ce que le sentiment de persécution vous paraît plus fiable que la joie de partager ?

À la question « est-ce que vous êtes déjà tombé dans un faux trou ? », 70% des gens croient qu’on s’en prend à leur mollesse.
Avec la dure réalité du marché, voulez-vous parler du sexe de qui ?
Pour la question de savoir pourquoi ne pas la poser, est-ce que tous ceux qui tournent veulent toutefois vous encercler, faut-il à chaque fois ramener à l’initiative de ceux, combien faudrait pour ces phénomènes une pensée pas tellement individuelles. Ou alors : dans quelle situation faites-vous des belles phrases ?
Mais on ne sait pas si vous vous rendez compte, outre le fait qu’on se trouve gêné qui vaut toujours mieux que de savoir à quoi s’en tenir, le fait que ça peut vous dégoûter au bout d’un certain temps et qu’il vaut peut-être mieux biaiser à ce moment-là. C’est bien dès l’instant que les belles phrases peuvent être utiles.
Mais y a-t-il honte à la rhétorique ?
Est-ce que c’est une question ?
Non, parce que, si c’était juste pour dire, il faudra vous demander si vous ne préférez pas manger le temps de parole avec des informations plus déroutantes en terme de sauter sur l’occasion. Après, il y a toutes les questions de préférence.
Est-ce qu’Isabelle est plus intéressante que Jean-François ?
En fait : pourquoi ça peut être pire quand on change de sujet ?
On a à peine commencé, on en est déjà aux questions qu’on préfère ne pas se poser et déjà longtemps après : commence-t-il à être injouable avec ses histoires de règlement dans le questionnaire, qui déjà revient à demander ce que peut vouloir dire de vous laisser tranquille ?
Qu’est-ce qu’il restera de vous quand vous ne serez plus là ?
Y a-t-il vraiment quelque chose à gagner à faire la liste des questions qu’il vaut mieux ne pas poser ?
Comme ça peut toujours risquer d’être embarrassant, si ce n’est paralysant dans les situations limites et révélatrices, il est plus drôle de s’arrêter sur les questions qu’il ne faut pas se poser. Est-ce que c’est pour la tranquillité de tous ou pour en rassurer certains ?
Qui sont ceux parmi vous qui veulent bien se demander s’ils préfèrent se sentir rassuré ou que la question puisse revenir ?
Entre 10 et 20, quelle note de dangerosité pensez-vous donner à la proposition « rester sur les mêmes questions qui doivent se poser » ?

La valeur de ce qu’il aura donc fallu affirmer à la force des questions, pourrait-on l’appeler la question Protag. Que son inachèvement ne soit la question du fait que son affirmation principalement comme question ; la question Protag peut rencontrer, pour la forme, toutes sortes de problèmes. Et si tout le monde prenait le temps de répondre à toutes les questions, on ne pourrait pas plus enregistrer de réponses. La pertinence ne sera donc pas de les analyser. Il n’était donc pas utile de les entabler. Il était plus équilibré de mettre la contradiction hors du tapis pour que mieux se décentrer de par elle. C’est tout Protag. (la question américaine et le droit des robots n’étant donc pas mis à part).

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